Séminaire de lancement Jumelage Institutionnel DGI – DGFIP

Le jumelage institutionnel entre la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Direction Générale des Finances Publiques française (DGFIP) a été lancé officiellement, le 22 février à Alger. Une cérémonie a eu lieu à cette occasion à la résidence Djenane El Mithak.

La cérémonie s’est déroulée en présence de Mme Laura BAEZA Ambassadeur et Chef de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, M. Abderrahmane RAOUIA Directeur Général de la DGI et M. Aissa ZELMATI Directeur de l’Unité de Gestion du Programme d’Appui à la mise en œuvre de l’Accord d’Association (UGP3A). Les deux chefs de projets MM. Alain VINCENT (DGFIP) et Abdennour HIBOUCHE (DGI), ainsi que des responsables et des cadres des deux institutions ont assisté à ce séminaire. Des experts de l’UGP y ont pris part également.

L’ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne, Laura BAEZA, a qualifié le projet de « jalon supplémentaire de l’engagement de l’UE à accompagner et soutenir les efforts de l’Algérie dans le processus de réformes engagées ». Elle a précisé que « les 20 000 agents de la DGI seront mobilisés pour mettre en œuvre cette coopération ».

Le jumelage vise notamment « la poursuite de l’amélioration des relations de l’administration fiscale avec les contribuables, une meilleure organisation des procédures relatives aux impôts indirects et celles relatives au contrôle fiscal, l’allègement des procédures contentieuses et la réduction des délais de traitement » selon le Directeur Général des Impôts Abderrahmane RAOUIA dont la structure bénéficiait déjà d’une assistance technique de la DGFIP.

Le projet est financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le P3A, dans le cadre des dispositions de l’Accord d’Association entre l’Algérie et l’UE. Il est « l’un de cinq jumelages prévus dans le cadre de la première phase de ce programme (P3A1) » a souligné son Directeur, M. Aissa Zelmati.

D’une durée de dix-huit mois et d’un coût avoisinant un million d’euros, le jumelage permettra à l’administration fiscale algérienne de profiter d’une expertise adaptée de la DGFIP, selon sa représentante Mme Lanteri. Cette dernière assurera par la même occasion qu’il ne « s’agit pas de vendre du prêt-à-porter, mais d’une assistance sur mesure, selon les besoins de l’Algérie ».

Plusieurs experts français seront mis à la disposition du jumelage. Ils travailleront en étroite collaboration avec leurs homologues algériens, qui constituent les groupes de travail mis en place par l’administration fiscale algérienne, ont affirmé les deux Chef de projet.

Nombreuses activités sont prévues tout au long de la durée de ce jumelage (séminaires, ateliers, production de différents documents et actions de communication). Ils permettront ainsi, de faire connaître aux contribuables les innovations que contient le projet.

A rappeler que c’est le premier jumelage institutionnel lancé en Algérie, entre une institution publique algérienne et celle d’un État membre de l’Union Européenne, sur les cinq projets que prévoit le P3A1. Il bénéfice à l’administration fiscale, relevant du secteur des Finances. Ce dernier est l’un des secteurs les plus actifs en matière de coopération, dans le cadre de l’Accord d’Association (Algérie – EU).